Bref. C'est l'automne.

L'automne est une période que j'aime. J'ai du temps libre, il fait moins chaud, les lumières et les couleurs sont belles, on retrouve le plaisir des flambées dans le poêle à bois...

Je me suis d' abord dit que je ne prendrais pas d'avion cet automne pour voyager.

J'ai commencé par grimper et pédaler. Il y a moins de monde sur les chemins, et c'est le retour de la « collante » sur les prises.

Buoux

Lourmarin

Verdon

Verdon

Puis j'ai pensé que ce serait bien de progresser en surf. J'ai même acheté ma première planche sur la cote basque. Je l'ai d'ailleurs cassée au bout d'une heure. Après quelques sessions que j'ai eu l'impression de passer dans le tambour d'une machine à laver, je me suis dit que le surf c'est vraiment cool, mais pas facile. Ca a quand même eu le mérite de me nettoyer les sinus.

Capbreton

Je suis retourné grimper en me disant que l'escalade, c'est pas aisé non plus, mais je peux au moins miser sur l'expérience.

Annot

Trad climbing

Annot

Une dépression est arrivée sur la France... Du coup, j'ai finalement pris un billet d'avion pour aller surfer aux Canaries. C'était super, mais à peine plus facile. J'ai au moins réussi à voyager avec ma planche en soute, sans la casser ni la perdre, et c'est déjà pas mal. En général mes bagages ont la fâcheuse tendance à ne pas prendre les même vols que moi.

Lanzarote

Pour finir, je suis retourné grimper. L'escalade a commencé à devenir un peu moins difficile, mais entre temps la neige était arrivée sur les sommets. Du coup je suis allé skier. Comme toujours, j'ai trouvé que le ski c'est vraiment top, et je me suis dit que c'était quand même plus facile de dévaler les montagnes que de les grimper.

Retour sur les skis

Première rando pour Patrick mon fidèle client

Ces derniers temps l'anticyclone s'est installé... Les pentes poudreuses m'attirent... Les falaises sont sèches et j'aimerais bien y régler quelques chantiers avant l'arrivé de l'hiver...

Je sais que bientôt je ne penserais plus qu'au ski, et, comme toujours à cette période, je me dis qu'il faudrait vraiment que je continue à grimper un peu cet hiver. Même si je ne le fais jamais, cette fois ci il le faudrait. Mes avant bras m'en seraient reconnaissant ce printemps, et j'aurai peut être moins la sensation de constamment reprendre l'escalade !

Bref. C'est l'automne...

L'assiette Valaisanne

Entre terre et ciel.

Cette fameuse spécialité Suisse était au menu du second stage de The Mountain Academy2 que nous avons effectués fin septembre. Tout les protagonistes ont pris un immense plaisir lors de la dégustation.

La recette est simple, il suffit de mélanger dans une grande vallée les ingrédients suivants :

• Une poignée de belles montagnes bien en chair.
• Neuf jeunes alpinistes d'AOC différentes.
• Quelques guides, photographe et caméraman bien mûrs.
• Un jeune Samuel Anthamatten en tant que produit régional.
• Une grosse louche de bonne humeur et de motivation.
• Un zeste d'aventure.

Assaisonnez le tout de matériel et vêtements high tech, et faites chauffer durant 6 jours sous un soleil radieux en réglant le thermostat à 4000m.

Régalez vous !

Besso - Arête Sud

Blanc de Moming

Zinalrothorn - Rothorngrat

Zinalrothorn - Descente de l'arête Nord.

En montant à la Pointe de Zinal.

Séance de bloc derrière le refuge.

Denise, Florian, Milos au sommet du Besso avec notre V.I.P Samuel Anthamatten.

@+ Seb from www.rock-ice-snow.com

Bivouac à la Meije

Sommet !

Cet été, Patrick avait pour projet de faire la traversée de la Meije. J'en suis ravi car c'est pour moi et dans ce niveau de difficulté, l'une des plus belles course des Alpes.

Ouvert en 1877 par Gaspard père et fils qui guidaient Boileau de Castelnau, l'itinéraire de montée au grand pic est un chef d'oeuvre d'ingéniosité, un grand exploit à l'époque. Plus d'un siècle après, c'est encore une grande course où sens de l'itinéraire, rapidité dans les manœuvres, et bonne condition physique sont les clefs de la réussite et du plaisir.

Pour en profiter à fond, j'ai proposé à Patrick de ne pas dormir au refuge du Promontoire mais de bivouaquer au sommet. L'idée le motive à fond.

Départ du Promontoire.

Le plan est simple : le premier jour, nous partons depuis la gare intermédiaire du téléphérique de La Grave. Nous gravissons les Enfetchores, traversons la brèche de la Meije et faisons un bon break pour un plat de pâtes au refuge du promontoire. A 15h après le dessert et le café, nous repartons tranquillement pour gravir le magnifique itinéraire du Grand Pic. A cette heure là, nous sommes seuls, et pouvons nous délecter au soleil de cette splendide escalade (avec une petite pensée pour ceux qui, cette nuit, passerons au même endroit à la lueur de la frontale et les doigts engourdis par le froid !).

Pas du Crapaud, couloir Duhamel, dalle Castelnau, Dos d'Ane, dalle des Autrichiens, Pas du Chat, Glacier Carré, Cheval Rouge... autant de passages mythiques qui rythment l'escalade et forcent l'admiration pour les premiers ascensionnistes !

Sortie du Dos d'Âne.

Au dessus du Glacier Carré.

Après presque 2000m de dénivelé, l'arrivée au sommet avec les lumières du soir est un grand moment. 

Full moon au top !

Nous nous installons confortablement dans nos duvets, éclairés par la pleine lune et savourons quelques toasts de foie gras et un bon Sauternes. L'instant est magique ! Après la suite du repas, nous dormons volontiers. La nuit est fraîche mais sans plus, et nous apprécions le stock de matelas mis à disposition au sommet dans le « sac de secours ».

Aurore sur les Écrins

Et sur le Doigt de Dieu.

Le lever du jour est splendide : des Ecrins, au Mont Blanc, du Viso aux Aiguilles d'Arves, le panorama est à couper le souffle et les lumières changent à chaque seconde... Nous prendrons le temps de boire deux cafés en attendant l'arrivée du soleil pour sortir des duvets. Un petit coup d'oeil vers la voie normale où nous apercevons les premières cordées en haut du Glacier Carré : il est temps pour nous d'engager la traversée des arêtes vers le Doigt de Dieu, puis le refuge de l'Aigle. 

Sur les arêtes.

Arrivée au Doigt de Dieu.

Le temps est au beau fixe, les conditions excellentes... nous voilà rapidement à déguster un bon casse croûte concocté par Laurence, la gardienne.

Rapidement, les premières cordées parties du Promontoire arrivent. Tout le monde est enthousiaste, on se félicite et on ne tarit pas d'éloges à propos de la beauté de la course...

Tant mieux car elle n'est pas tout à fait terminée : il reste plus que 1700m de descente avant d'arriver à la voiture !

Un très grand merci et bravo à Patrick.

Alpinisme Zermatt - Traversée du Mont Rose

Après notre réussite l'année dernière sur la superbe traversée Miage-Bionassay-Mont Blanc, nous sommes allés cette année avec Philippe dans le Massif du Mont Rose. 

Ce magnifique massif situé entre Suisse et Italie est le royaume des sommets de plus de 4000m. Chaque jour, il est possible d'en gravir un ou plusieurs de manière plus ou moins aisé suivant ceux que l'on choisit. 

Breithorn - 4164m

Castor - 4233m

 

Les courses sont essentiellement neigeuses, les paysages magnifiques et les glaciers ont des dimensions himalayennes. 

Pyramide Vincent - 4215m

Balmenhorn - 4167m

 Les refuges situés sur le versant Italiens sont tous très confortables, et on y trouve certaines commodités qui rendent le séjour plus agréable (café expresso, bière pression, Wifi...). La nourriture, même si on y mange beaucoup de pâtes est excellente (les guides Suisses appellent cet itinéraire, la « traversée spaghettis » !)

A la cabane Margherita, à 4556m nous avons mangés des produits frais et un menu digne d'un vrai restaurant. Cela pourrait donner des idées à bon nombre de refuges Français où le confort et la qualité de la nourriture laisse souvent à désirer. 

Même à 4556m le coup de fourchette est bon !

Au départ de Zermatt, nous auront passés cinq superbes journées entre terre et ciel sur une ligne aérienne qui nous mène pour la dernière nuit dans le plus haut refuge gardé d'Europe.

A l'abri alors que dehors le mauvais temps sévit.

 Le mauvais temps nous y rattrape et nous empêchera le lendemain matin de gravir la Pointe Dufour point culminant du massif. En échange nous partons dans les bourrasques et le brouillard pour la descente du grandiose et très crevassé Grenzgletscher. 

Départ de la cabane Margherita

Grenzgletscher

 Finalement, le temps s'améliore de nouveau et nous permet de profiter du grandiose paysage. Après avoir traversés de nombreux ponts de neige au dessus de crevasses aux profondeurs abyssales, nous rejoignons le petit tram du Gornergrat qui nous ramène à Zermatt sous le soleil.

Encore un grand merci et bravo à Philippe.

Escalade Chamonix - Granit dans le massif du Mont Blanc

Grand Capucin - Voie des Suisses

Comme chaque année, Jean Paul fait appel à moi pour passer une semaine en montagne. L'année dernière nous avions gravis ensemble la superbe arête intégrale de l'Inominata.

Cette année, le programme était plutôt escalade version plaisir sur le magnifique granit du Massif du Mont Blanc.

Aiguille du Midi - Voie Rébuffat

Aiguille du Midi - Voie Rébuffat

Ça tombe bien nous avons eu 5 journées de grand beau sur 6.

Bizarrement et malgré cette superbe météo nous étions la plupart du temps seuls dans les voies ! Où étaient donc les grimpeurs ?

Pointe Lachenal - Voie Harold et Maud

Pointe Adolphe Rey - Voie Super Lionel

Nous avons pu grimper : la voie Rébuffat à l'Aiguille du midi, la voie Harold et Maud à la Pointe Lachenal, la voie des Suisses au Grand Capucin (sortie par O sole mio), la voie Super Lionel à la Pointe Adolphe Rey, la voie Frison Roche au Brévent, et pour finir en beauté et sur les recommandations de Liv, la voie L'eau rance d'Arabie à Blaitière.

Grand Capucin - Voie des Suisses

Brévent - Voie Frison Roche

Quel beau caillou dans ces voies et quel cadre grandiose ! Au final 6 superbes voies, des longueurs de rêves et des souvenirs pleins la tête pour un bon moment. Un très grand merci et bravo à Jean Paul pour ce super séjour.

A quand votre tour ? 

Blaitière - Voie l'eau rance d'Arabie

Pointe Adolphe Rey - Voie Super Lionel

Alpinisme et escalade au Pays des Ecrins

Ça y est c'est l'été, ma saison de guide va ré-attaquer à fond.

Ce printemps, avec Patrick nous avons déjà profité des belles montagnes du massif des Écrins. 

Après avoir arrêté de fumer, celui ci est très motivé pour se mettre à la montagne sous toute ses formes. Les premières sorties ont étés courtes. Une randonnée à ski de 500m de dénivelé positif était alors le maximum.

Mais grâce à sa motivation, Patrick fait de gros progrès et nous avons pu par la suite faire des courses en montagne avec un dénivelé positif de 1500m.

L'expérience est engrangée à chaque sortie et permet désormais à Patrick de mieux appréhender les subtilités du milieu montagnard.

Les principales manœuvres de cordes et noeuds de base sont désormais acquises et le 6a en escalade sera bientôt une formalité ! 

Un grand bravo et merci Patrick. Ce n'est qu'un début.

Si vous aussi, vous rêvez de montagne ou d'escalade cet été, n'hésitez pas à me contacter. Quel que soit le massif et le niveau, je m'efforcerai de mettre mes compétences à votre service pour vous permettre de réaliser vos projets avec un maximum de sécurité.

A bientôt encordés ensemble.