Sonia et Fred avaient l’idée de clôturer la saison de ski sur les flancs du Mont Rose, mais depuis notre séjour à Tafraout au Maroc, cela nous motivait de moins en moins. Aussi quand ils m’ont demandé de changer de programme pour les accompagner grimper dans les Gorges de la Jonte, je n’étais pas mécontent !
C’est un coin que j’aime bien et où j’allais grimper depuis ma ville natale de Cahors, il y a fort longtemps ! La météo annoncée est douteuse, mais nous tentons le coup.
Le premier jour, nous grimpons la classique « Les femmes et les grimpeurs d’abord », puis nous nous délectons de « L’Arête Ouest » avant de terminer la journée dans la voie « Biotone ». C’était dément : le cadre est splendide, les vautours planent autour de nous, et même si les falaises sont pas très hautes, le gaz est bien là.
Après un arrêt au stand dans la très cosy chambre d’hôtes « La Grange Templière », nous repartons le lendemain avec un temps annoncé désastreux. Nous démarrons tout de même dans « La diagonale du gogol », mais après trois longueurs, les virtuelles prévisions devinrent bien réelles : des trombes d’eau tombent du ciel. Après un rapide point météo, nous faisons le choix de partir directement pour tenter notre chance dans les Calanques où le ciel semble plus clément. Nous prendrons juste le temps d’un petit stop gastronomique dans le Languedoc.
Arrivés à Cassis, il fait effectivement beau, mais frais et venté. Nous partons pour le Cap Canaille. Ici, la journée d’escalade commence par des rappels bien gazeux, et avec ce vent l’ambiance est sauvage.
Après être remontés par la voie « Ouvreur de bouses », nous décidons de changer de style et d’aller nous abriter du vent dans la traversée « Face au large » au Cap Morgiou. C’est un coin splendide et l’ambiance est singulière.
Mes courageux compagnons seront à la hauteur de la voie, mais feront une requête pour la voie du lendemain. Ils préfèreraient grimper à la verticale, les pieds loin du sol, plutôt qu’à l’horizontale, les fesses au ras des flots !
Nouvel intermède gastronomique sur le port de Cassis, puis le dernier jour nous mettons le cap vers la célèbre Calanque d’En Vau. Là, encore plus qu’ailleurs, on a vraiment l’impression de grimper dans une carte postale.
Avec ses eaux turquoise, ses falaises qui tombent dans la mer, sa plage de galets, c’est un lieu très photogénique. Après deux belles voies de plus au compteur, nous sentons une fois de plus que le séjour est trop court et qu’il va falloir revenir.
Un grand merci et bravo à Sonia et Fred.
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