Saison Hiver 2014-2015

 

2014 touche à sa fin, c'est l'occasion pour moi de remercier tous ceux qui m'ont fait confiance lors de cette très riche année. Que de belles journées passées ensemble !

C'est aussi le moment de vous souhaiter un joyeux Noël ainsi que tous mes vœux de bonheur pour l'année 2015. J'espère qu'elle nous réservera tout autant de belles surprises et émotions.

Une nouvelle saison hivernale débute.
Comme d'habitude, je vous propose mes services, tout en restant fidèle à ma philosophie.
Je ne suis pas une grosse agence de voyages, mais un artisan de la montagne.
J'aime partager ma passion et les valeurs profondément humaines qui s'y rattachent. Pour moi, un client, c'est avant tout une personne avec qui je vais partager et vivre une aventure unique...

Quels que soient l'activité, votre niveau, et vos motivations, il y a forcément un programme adapté. N'hésitez pas à me contacter afin d'imaginer et construire ensemble un séjour à votre mesure.

Du rêve à la réalité, il n'y a souvent qu'un pas que je vous propose de franchir ensemble.

 

Ski :

Ski en Vallouise 8/11/14

Il n'y a pas une, mais une multitude de manières de pratiquer le ski : freeride, rando, raid à ski sauvage et itinérant, héliski... Et bien souvent, un mix de tout cela au gré des conditions. 

Je vous propose bien sûr de skier dans de prestigieux domaines (La Grave, Chamonix, Gressoney-Alagna, Courmayeur, St Anton, Zermatt, Espace killy, Paradiski, Trois Vallées...), mais aussi et surtout, j'aimerais vous guider dans de petits spots confidentiels aux potentiels énormes. Mais chut... Je vous banderais peut-être les yeux durant l'accès pour ne pas divulguer le secret !

Des destinations plus exotiques sont également possibles : Norvège, Japon, Canada, Ouzbékistan, Groenland, Bulgarie... Et pourquoi pas Argentine et Chili pour le mois de septembre ! 

Cascade de glace :

Cascade au soleil - Cogne - Italie

La cascade est une esthétique manière d'approcher les ambiances, formes, lumières et couleurs de l'hiver.

Malgré les idées reçues, elle est accessible à tous. Le matériel moderne facilite considérablement les choses et permet une approche et une gestuelle « New school » dont je me ferais une joie de vous livrer toutes les astuces. Le mixte ou « Dry tooling » fera aussi souvent partie du jeu.

Mes spots favoris se trouvent dans les vallées autour de chez moi à L'Argentière-la-Bessée, mais je me ferais également un plaisir de vous guider sur les cascades Italiennes, Suisses, et pourquoi pas jusqu'en Norvège ou Canada ? 

Alpinisme hivernal :

Goulotte - Chamonix- Mt Blanc

La montagne hivernale n'est plus réservée à "l'élite".

Le matériel et les vêtements sont toujours plus légers, chauds et performants.

Un grand nombre de courses sont même plus accessibles l'hiver et le printemps que l'été.
Dans le massif du Mont Blanc, ou des Écrins, n'hésitez plus et venez découvrir le bonheur et la magie d'être en montagne l'hiver...

Escalade : 

Grimpe Calanques

Grimper l'hiver est une très bonne idée. C'est même la période idéale pour certains coins comme les Calanques, l'Espagne, le Maroc, la Grèce, Turquie, Jordanie... Pourquoi pas allez chercher l'été dans l'hémisphère sud !

Pensez dès maintenant à réserver vos dates pour les grands ponts du printemps.

Faites le plein de magnésie et c'est parti !

Construisons votre séjour ensemble

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De Chamonix au Verdon : le plan B

Au départ il y avait cette envie de Jean Paul de retourner grimper sur les lumineux granites d'altitude qu'offre le massif du Mt Blanc. 

Nous y avons déjà fait pas mal de voies ensemble et nous aimerions retourner au Grand Capucin pour faire cette fois-ci la voie Bonati. Les prévisions météo semblent correctes, même si des orages semblent inévitables les après-midi.

L'arrivée de Jean Paul est retardée par la grève SNCF et c'est vers 14h que nous encordons au départ de la voie Contamine en face sud de l'Aiguille du midi. Mon compagnon est bien en forme, en deux heures, la voie est pliée et l'on gagne le refuge des Cosmiques largement à l'heure pour le diner et la suite du programme. Sans doute une voie vers la pointe Lachenal pour demain, histoire de s'acclimater en douceur.

Mais au réveil... Surprise ! Il neige, on est dans la « cousse » et le vent d'ouest est soutenu. Comme quoi, la météo n'est pas une science exacte.

On remonte l'arête des Cosmiques dans une ambiance hivernale, puis on fait un point météo à Chamonix devant un café. 

Les prévisions ont changées, elles sont beaucoup plus pessimistes et il y a peu de chances que l'on arrive à grimper quoi que se soit d'intéressant en altitude pour les trois prochains jours, que se soit en Suisse, Italie ou Ecrins. Nous n'avons pas très envie de faire des courses faciles dans le mauvais temps, ou même d'aller grimper dans les Aiguilles Rouges. Comme disait Georges Livanos : « Quand on a chassé le lion, le lapin c'est petit ! »

Nous donc décidons donc de prendre immédiatement la route pour les gorges du Verdon. Là au moins la météo semble meilleure et quoiqu'il tombe du ciel, nous pourrons grimper.

Quelques heures après avoir quitté les rochers givrés à 3800 m, nous traversons le plateau de Valensole et ses champs de lavandes en fleur, pour arriver à La Palud sur Verdon à l'heure de l'apéro. Quel contraste !

Le choix a été le bon, et pendant trois jours, nous aurons notre saoul d'escalade, de vide et de belles ambiances. Certes ce n'est pas le même jeu et il aura fallu jongler un peu avec les expositions et les horaires pour toujours grimper avec de bonnes conditions, mais quel bonheur de grimper en t-shirt avec un petit vent en guise de climatisation.

En trois journées, nous aurons pu gravir les itinéraires : Tandem pour une évidence à l'Estellié, Ras le Bolchoï à l'Imbut, Ritmo Jazz à la Dent D'Aire, Gueule d'amour et Ticket danger à l'Escalès.

Un festival de belles longueurs dans le cadre toujours aussi grandiose du Verdon.

Un grand merci et bravo à Jean Paul pour ton sens de l'adaptation et ton efficacité dans les voies.

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Trois jours d'escalade dans le Verdon

Fred et Sonia disposaient de trois jours pour grimper. Une météo très mitigée nous a fait choisir le Verdon plutôt que les fissures du Val d’Orco initialement prévu.

Bon choix, même si un violent vent de sud nous dissuadera de grimper à l’Escales : LA PAROI. Celle-là même qui a fait la réputation du spot avec ses mensurations aguichantes : jusqu’à 350m de haut pour 5 kilomètres de long, le tout sur un calcaire raide et compact. 

Tous les matins le même rituel : prendre la route des crêtes, se garer à un belvédère et se pencher au-dessus de la falaise. Aller humer l’air, sonder le vide... J’adore ce lieu et j’aime ce moment. Ici pour aller grimper, on regarde souvent vers le bas !

J’aurais tellement voulu partager avec Sonia et Fred quelques belles longueurs dans cette paroi chargée d’histoires et d’épiques anecdotes. Ce sera pour une autre fois, là le vent rendrait l’escalade trop désagréable.

 Heureusement, les secteurs sont nombreux et d’orientations différentes. Pour grimper à l’abri du vent de Sud, il suffit de choisir ceux exposés au Mistral ! En plus ces dernières années, plein de nouvelles voies de niveaux abordables se sont équipées. Merci à ces équipeurs inventifs pour tous ces nouveaux itinéraires astucieux. L’escalade n’a jamais été aussi riche ici : entre les belles et exigeantes lignes du passé et les dernières voies équipées, il y en a pour tous les niveaux et tous les goûts. Avec toujours ce cadre, cette ambiance hallucinante et ce calcaire « collector ». 

Durant trois journées nous avons pu grimper les itinéraires : Hissage nocturne, Laïspité positive, Fleur de Solstice, et Free Tibet. C'était super. Un grand bravo et merci à Sonia et Fred. 

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Trois jours d'escalade dans les Calanques

Je reviens de trois belles journées d'escalade dans les Calanques avec Christine.

À chaque fois que j'y retourne, je me fais la même réflexion : « mais comme c'est beau ! »

Un lieu unique, où roche, mer, soleil, vent, senteurs et sel se mêlent pour créer une atmosphère puissante et magique.

Je suis toujours ébloui par la sauvagerie des lieux, pourtant situés à quelques minutes de Marseille, deuxième ville la plus peuplée de France.

Même dans le célébrissime petit port de Morgiou, le temps semble s'être arrêté. Je ne serais pas surpris d'y voir Fernandel ou l'un des personnages d'un film de Marcel Pagnol en train de siroter un pastis ! 

Du 3 au 9eme degré, on trouve ici de tout en terme d'escalade : petites voies ou grands itinéraires, parcours sportifs ou aventureux, dalles, surplombs, fissures, gouttes d'eau acérées ou plats lisses comme un lavabo...

Depuis l'ascension de la Candelle en 1889 par Franck Mark, l'histoire de l'escalade y est riche. L'esthète Gaston Rébuffat ou le génial et drôle Georges Livanos (le Grec) en sont sans doute les ambassadeurs les plus célèbres.

Aussi et surtout la multitude d'options possibles ouvrent la porte à tous types de grimpeurs, depuis l'initiation des plus modestes, jusqu'à l'ambition des plus aguerris. En jouant avec les expositions, on peut y grimper toute l'année. J'ai déjà été surpris d'y grimper torse nu en janvier ou en polaire en juillet !

Bref, c'est pour cette richesse et cette incroyable diversité que l'on vient et revient dans ce véritable petit paradis. 

À quand votre tour ? Je vous propose de séjourner sur un voilier pour mixer baignade, grandes voies, couennes, deep water soloing, mais aussi grillades et apéritifs au soleil couchant. N'hésitez plus et contactez-moi.

Un grand merci et bravo Christine pour ces trois belles journées.

Allez visiter ma page facebook pour plus de photos légendées.

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Escalade à Wadi Rum Jordanie

Les parois du Massif de Wadi Rum en Jordanie sont uniques au monde. 

J'avais toujours eu le projet de venir grimper sur ces montagnes de grès dont les couleurs et l'extravagance des reliefs m'aguichaient chaque fois que j'en voyais des photos.

Pour tout un tas de raisons, je n'y avais pourtant jamais mis les pieds. Cet automne encore j'avais loupé le coche quand Fred m'avait proposé de le guider là bas. J'étais très enthousiaste, jusqu'à ce que je m'aperçoive que mon passeport avait expiré !

Alors quand sa femme Sonia m'a demandé de partir avec elle ce printemps, j'étais aux anges. Pourtant, cela a encore failli être un rendez-vous manqué. En carafe sur le bord de la « tangentiale » de Turin, après avoir cassé le moteur de son véhicule en nous rendant à l'aéroport, le doute a plané un instant !

Quelques coups de fils, assistance, taxi... le soir même nous étions au village de Rum et Sonia aura une nouvelle voiture à son retour.

Nous grimperons six jours d'affilés, sans pause tourisme, car Sonia a déjà fait deux séjours ici. Moi je reviendrais assurément pour grimper et rendre visite aux autres coins célèbres du pays (Petra, Aqaba, Jerash, mer morte...)

Dès le premier coup d'oeil, j'ai adoré ces falaises où l'eau et le vent se sont associés pour créer des reliefs uniques. Tantôt l'impression de voir de minérales cathédrales gothiques ourlées de milles gargouilles, ou alors d'immenses cierges dont la cire fondue aurait dégouliné en grosses boursouflures.

J'ai aussi beaucoup aimé le caractère de l'escalade. Elle est libre et « traditionnelle » dans le sens ou l'équipement en place est rare et qu'il faut se protéger à l'aide de moyens naturels : friends, coinceurs, sangles...

Le rocher est très adhérent, mais reste fragile et demande un peu d'attention, les descentes peuvent être complexes et la recherche d'itinéraire fait partie du jeu. Se faire mal ici ne doit pas être drôle. Bref grimper à Rum reste une pratique aventureuse qui demande des qualités de grimpeur alpin plus que de gymnaste.

Cela me fait penser à un mix de Dolomites et d'Utah. Dolomites pour l'ingéniosité et sinuosité des itinéraires classiques qui louvoient entre les strates pour cheminer au plus simple.

Utah pour la splendeur des paysages, et les nuances de couleurs du grès. Du rouge au noir en passant par l'orange et le jaune : comme souvent les teintes donnent une bonne indication sur la qualité de la roche.

Les deux journées passées dans le calme de Barrah Canyon m'ont enchanté. Après l’action de l’escalade, le charme d'un bivouac dans le désert à la belle étoile et au coin du feu n'y est sans doute pas étranger.

Nous n'aurons pas fait de « voies bédouines » ces cheminements astucieux, parcourus par les chasseurs bédouins depuis l'antiquité pour traquer l'Ibex (bouquetins). Sonia a déjà fait quelques classiques du genre lors d'un précédent trip. 

Bon vous l'aurez compris je rentre enchanté de ce trop court séjour et il faudra revenir pour découvrir encore une multitude d'itinéraires de tous niveaux. Depuis la randonnée jusqu'aux escalades pour grimpeurs experts, l'ambiance y est tout simplement extraordinaire.

Un grand merci à nos hôtes Ali Hammad, sa femme Alia et leur petite famille pour leur gentillesse, disponibilité et hospitalité. www.wadirumdesert.com

Un immense merci et bravo à Sonia.

Un grand merci aussi à ma chérie qui s'occupait seule de notre bébé pendant ce temps.

Et vous à quand votre tour ? Regardez la vidéo ci dessous pour vous donner une idée.

Vous pouvez également visiter ma page Facebook pour un plus large album photo.

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