dimanche 7 juillet 2013

Changements de programmes

Râteau et Meije

Comme chaque année, Jean-Paul vient passer une semaine en montagne. Nous avons déjà fait de nombreuses ascensions ensemble. Beaucoup d’escalade en granit dans le massif du Mont-Blanc, mais aussi de belles courses d’arêtes comme l’Innominata, sur le versant italien du toit de l’Europe.
Cette année, l’idée était d’aller grimper dans les Dolomites pour y parcourir de belles voies traditionnelles. Malheureusement, la neige encore trop présente et la météo annoncée nous ont incités à changer de programme.
Finalement, nous ferons un mix d’escalade et de montagne dans les Hautes-Alpes.
Je récupère Jean-Paul à la sortie du train de nuit et nous filons dans les Cerces pour y grimper la voie, le penchant fatal à l’écaille de la Tête Colombe. Il fait froid, même si nous prenons soin d’attendre midi pour attaquer. L’escalade sur un équipement vieillissant à compléter de friends est déjà sérieuse, mais très belle. Un petit air de Dolomites !
Penchant Fatal - Cerces

Penchant Fatal - Cerces

Le lendemain, nous partons faire à la journée l’Arête des Cinéastes, une belle classique au-dessus du refuge du Glacier Blanc.

Arête des Cinéastes

Puis nous filons pour deux nuits au refuge du Promontoire. L’idée est de grimper la voie « Nous partirons tous dans l’ivresse » le premier jour, puis de faire la traversée de la Meije le jour suivant.
Encore une fois, les plans vont être changés. Après être monté sans soucis par les Enfetchores, le lendemain, il neige toute la journée. Je m’occupe en donnant mon aide pour un secours qui a lieu vers le Col du Pavé et qui durera toute la journée.
Brèche de la Meije

Avec la vingtaine de centimètres de neige tombée, la traversée de la Meije est compromise et nous décidons de faire la traversée Promontoire-Pavé-Meije Orientale. Finalement, alors qu’il fait encore nuit, Jean-Paul se sent dans un jour « sans ». Il n’a pas sa forme habituelle, et nous écourtons la journée en faisant « uniquement » la traversée du Col du Pavé. Nous pourrons prendre tout le temps d’admirer le lever du soleil.
Col du Pavé

Puis arrive le dernier jour du séjour de Jean-Paul et nous allons l’utiliser à profiter d’escalade plaisir. Nous enchainerons la « voie de la troisième génération » à la paroi du Lys avec « la Martine » au Ponteil. Du beau calcaire, un équipement béton et le sentiment comme souvent que le 6c des années 2000 est plus commode que le 6a des années 80 !
Paroi du Lys
Ponteil
 Un grand merci et bravo à Jean-Paul et à bientôt.

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